Histoire
Des preuves irréfutables attestent que notre commune était habitée par l’Homme de la Préhistoire. De nombreux historiens ont situé à Allauch le chef-lieu d’une peuplade ligure, les Comans, établie avant l’arrivée des Phocéens dans le Lacydon, vers 600 avant Jésus-Christ. De là à penser que Protis, leur capitaine, fut choisi par une Allaudienne, Gyptis, fille du roi Nann, pour fonder la colonie grecque de Massalia, il n’y a qu’un pas à franchir.
Au commencement était Allauch
Il est émis l’hypothèse selon laquelle l’oppidum des “Ségobriges“, où vivait la tribu des Comans, était
situé sur le Mont Rodinaccus (colline de Notre-Dame-du-Château). L’époque Gallo-Romaine ne nous a livré
que deux inscriptions funéraires. C’est peu certes, mais en contre-partie, les nombreux vestiges romains
découverts par le Comte Gerin-Ricard et plus tard par L.M. Blanc sur le Mont Rodinaccus sont suffisants
pour affirmer que notre contrée connaît, sinon un groupement humain important, tout au moins des
domaines ruraux.
Le nom de notre commune pourrait dater de cette période. Selon cette hypothèse, le nom “Allauch“
découlerait d’une propriété terrienne appartenant à un Gallo-Romain surnommé “Alaudius“, mot tiré du
latin “Alauda“ (alouette). Jusqu’à la fin du Xème siècle, l’histoire d’Allauch est parcourue d’histoires
de femmes :
La Montadienne, dont le crâne fut trépané avec réussite, datant de 4 000 ans, retrouvée au lieu-dit la
Montade à Plan-de-Cuques (Plan-de-Cuques ne s’érigera en commune distincte qu’en 1937).
La légende de Gyptis.
Les religieuses de Saint-Cassien, dont le monastère était installé à Sainte-Euphémie.
Les “Masco d’Alau”, surnom dont étaient affublées, après la peste de 1720, les paysannes allaudiennes se
rendant au marché de Marseille. Elles étaient alors chassées par les Marseillaises, huées aux cris de
“hou, hou, les sorcières, les Masco d’Alau”.